Cette église, bâtie depuis le XIème siècle jusqu’au XVIeme siècle, est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques et comporte des retables classés. Autour de l’église, s’étendait le quartier des Salles, réservé au seigneur, aux prêtres, aux notables et à leurs serviteurs. Côté nord de l’église, se trouve la place du Presbytère. Ce dernier est une ancienne dépendance du château.
La messe est célébrée à l’Église Saint-Pierre Saint-Paul tous les dimanches à 10h30, en semaine à 18h en hiver et 18h30 en été (précédée ou suivie par l’adoration, selon la saison).
Restauration de mobilier
Le Retable de St Aygulf
Le Retable de St-Aygulf est parti en restauration lors des Journées du Patrimoine 2004. Cette année-là, le thème européen était « La science au secours du Patrimoine ». Ce retable correspondait parfaitement à cette notion, puisque des morceaux entiers de toile avaient disparu.
Il est revenu un an plus tard, pour ces mêmes Journées du Patrimoine et, encore une fois, il fut d’actualité, alors que le thème « J’aime mon patrimoine » avait été choisi. Depuis la fin de la restauration de l’église, il a repris sa place dans la 4ème chapelle de gauche.
On distingue, en bas, le Village de Roquebrune-sur-Argens, avec le chemin de procession jusqu’à St-Aygulf qui était parcouru afin de demander la pluie.
Le buste reliquaire de Sainte Fortunée
Le buste fut créé pour abriter un morceau d’os de la hanche de cette Sainte, d’origine Romaine, que rapporta François d’Attanoux en 1703. Vainqueur d’une bataille, en Italie, on lui offrit cette relique ainsi que son certificat d’authenticité. A son retour à Roquebrune, la Communauté fit fabriquer un buste en tilleul doré, comportant un tiroir, dans lequel fut logé le morceau d’os, qui fut malheureusement volé.
Sainte Fortunée fut notamment mise à l’honneur, lorsqu’en 1707, Roquebrune-sur-Argens fut épargnée, au contraire des villes avoisinantes, des attaques du Duc Victor Amédée de Savoie pour la conquête du trône d’Espagne.
Le buste avait été considérablement détérioré par l’humidité de l’église. La restauration a consisté à arrêter les attaques des insectes xylophages, à réparer les dégâts dus à l’humidité et à redonner une vraie polychromie à l’ensemble.